• Bonjour,

    Eh bien voilà, mon ami m'a recontacté il y a peu et content de nos derniers travaux, décide de créer des badges pour les participants de ses retrouvailles, aux couleurs de la branche de descendance dont ils dépendent, conformément au visuel de bienvenue (voir article précédent).

    Ces badges serviront lors de la rencontre, soit à se reconnaître en dépit des années passées, soit à se découvrir de nouveaux cousins...

    Voici ce que cela donne :

     

    Après les flyers, déclinaisons en badges !

     

    C'est une déclinaison, c'est à dire une adaptation à un nouveau format, à savoir 90 x 57 mm,  tout en conservant la charte graphique (choix des polices d'écriture, couleurs et éléments majeurs définissant la maquette d'origine). Par contre, j'ai tout de même modifié l'ensemble en fonction du besoin, à savoir en éclaircissant le fond afin de gagner en lisibilité : la partie nominative du badge sera annotée de façon manuscrite. J'anticipe, cela évitera d'écrire en noir, par exemple, sur un fond déjà relativement assez foncé. Cela favorisera un réel confort de lecture.

     

    Après les flyers, déclinaisons en badges !

     

    Pour la même raison, afin d'éviter un phénomène de vibration chromatique trop agressif, les prénoms représentatifs des différentes branches familiales, ont été écrit en couleurs avec un contour blanc. Pourquoi ? Parce que ce dernier tranche et évite le mélange optique avec les trois couleurs de fond (vert saturé, kraft clair et rouge vif). Imaginez le contraste s'il y avait superposition des quatre teintes sans ce blanc, ça piquerait les yeux !

    Un petit ombré qui remets l'ensemble en exergue, hop... le tour est joué.

    A+

     


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  • Bonjour,

    Un de mes amis compte retrouver ses cousins et cousines lors d'une réunion familiale sur les pas de leur ancêtre commun italien. Pour l'occasion, il m'a demandé un petit coup de main, c'est à dire de lui créer des flyers spécialement pour l'évènement. Avec deux, trois photos et un peu de mise en page, les documents sont prêts à faire feu sur son imprimante...

    Je vais vous faire découvrir ce petit travail de maquettiste infographiste, en développant un peu sur les choix que j'ai pu faire graphiquement parlant. Il y a bien des curieux que ça va intéresser, non ?! Rassurez moi...

    Voici donc le premier visuel, que je qualifierais de "chef de file" ! C'est par lui que tout commence : il m'a permis d'établir une constante graphique pour l'ensemble des documents, pour garder une cohérence d'un visuel à l'autre.

     

    Entre retrouvailles et généalogie, des flyers s'imposent...

     

    J'ai voulu garder un coté ancien, d'où la présence du fond papier Kraft et des photos retravaillées puis rebasculées en sépia. Une harmonisation des teintes des photos et du fond permet de mettre en avant cet aspect vieilli et nostalgique. Cela renforce aussi l'aspect "recherche généalogique".

    Les bandeaux en haut et en bas sont rouges, et font référence au lien du sang, à l'amour fraternel. On retrouve également du rouge dans les couleurs italienne. Vous remarquerez que des petites icônes drapeaux sont présentes, notamment de l'Italie, la France et les États-Unis, c'est un clin d'oeil, car il s'avère que les descendants ont trouvé résidence dans ces différents pays.

    Quant aux choix typographiques (polices d'écriture), j'ai joué le contraste : le texte principal est moderne (puisque la rencontre se déroulera dans des jours d'un futur proche) en opposition, le texte en filigrane (transparence) est en texte calligraphique usé et traditionnel (rappelant le passé). Cela  provoque l'effet "passé-présent" escompté, tout en restant esthétique et lisible.

    Le second visuel, est davantage orienté sur l'auberge qui accueillera les participants...

     

    Entre retrouvailles et généalogie, des flyers s'imposent...

     

    J'ai donc gardé le principe graphique, mais remplacé la couleur du bandeau par l'autre teinte du drapeau italien, cela permet de donner une touche "mise au vert", relaxation, moment de détente. Ce qui s'harmonise également avec les teintes de la photo représentant l'établissement d'accueil et son jardin verdoyant. 

    Et enfin le troisième visuel, destiné à accueillir les descendants, en les répertoriant par codes couleurs, selon la branche de descendance à laquelle ils appartiennent. Pour mieux savoir qui est qui, lors d'une éventuelle première rencontre par exemple...

     

    Entre retrouvailles et généalogie, des flyers s'imposent...

     

    Je garde toujours les couleurs italiennes évidement, et monte une insertion des photos directement dans les teintes du drapeau. Je garde le fond, ajoute les différentes couleurs suivant les noms des descendants, des formes dynamiques, et hop le tour est joué. Le format est en A4, facilitant un affichage sur le lieu de l'évènement. C'est un document de bienvenue, permettant à chacun de se repérer selon l'organisation mise en place.

    Voilà, cette petite conception est désormais achevée. Il ne me reste plus qu'à me tourner vers d'autres aventures graphiques. Ou peut être plus me remettre au crayon sur ma BD, qui reste toujours en attente de trouver des trous dans mon emploi du temps !

    N'hésitez pas à me laisser un commentaire, ce sera un plaisir de vous lire.

    A+


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  • Bonjour,

    Ma dernière créa est toute simple, le marquage à chaud d'un polo vierge avec un numéro 13 en flex de ma propre conception. Ayant horreur de porter des fringues avec des marquages dont le sens m'échappe, ou qui de par leur esthétique ne me parle pas. Ce que je porte doit impérativement véhiculer une idée, une sensation, un souvenir, bref quelque chose qui est en harmonie avec qui je suis. Alors pensez, avec un marquage personnel et original, que demander de plus !

    Voici le marquage textile fini, et juste après le "pourquoi du parce que" détaillé...

     

     Marquage textile avec du flex - DL Créations

     

    L'envie :

    J'avais un polo neuf, en coton, qui traînait dans l'armoire depuis deux bonnes années. Je l'avais acheté pour son coté "sport", de teintes noire et orange, me rappelant les couleurs des maillots extérieurs de l'équipe de football des Pays Bas dont  Edgar Davids était mon joueur favori.

    Mais je n'avais jamais trop eu l'occasion de me pencher sur le visuel à mettre dessus. Vierge c'est pas terrible, un polo marqué c'est mieux...

    Retrouvant du flex (matière) exactement du même orange, cela m'a de suite remis sur les sentiers d'une nouvelle création, de préférence résolument simple à écheniller (lors de la fabrication). Car avec des motifs trop fins, sur cette méthode de marquage, cela devient très vite un enfer. Pour des visuels plus complexes, autant le faire en sérigraphie, un autre procédé.

    L'idée :

    Je souhaitais jouer la carte sport jusqu'au bout et rester sobre, pas de "bling-bling", seulement inscrire mon numéro, le 13 , puisque né un vendredi 13. Porte bonheur, porte malheurs, comme bon vous semble !

    Footballistiquement, pour moi ce numéro à un sens. Lorsque j'étais joueur (défenseur, arrière latéral) j'avais souvent le 3 ou le 2 (selon le coté), mais systématiquement lors de match amicaux, quand le coach nous disait "Prenez le maillot que vous voulez", c'est le 13 que j'enfilais ! Le 13 est aussi un remplaçant, un joker, un atout qu'on garde dans sa manche (sorti du cadre du football, cette idée me plaît bien).

    Mettre un numéro, c'est bien, mais graphiquement, quel intérêt ?

    La conception graphique :

    Donc j'y ai mis un peu de subtilité, j'ai pris un style de numéro qui fait plutôt vieille école américaine universitaire, c'est vintage, mais reste assez jeune dans l'esprit. je lui ai mis un coutour épais pour renforcer cette sensation. Puis cela me rappelle aussi mon adolescence, avec les années 90 et tous les bons souvenirs que j'en garde. Reste à créer le contraste avec une touche moderne...

    C'est là que je pense au groupe de musique que j'écoute en ce moment et apprécie vraiment depuis plusieurs années : SKILLET, qui a sorti un nouvel album intitulé Rise en 2013, et un de leur morceau "Sick of it" m'amuse assez. Donc je reprends leur logo, une police d'écriture manuscrite et dynamique pour la chanson, j'incorpore le tout au visuel de façon plutôt sympa, l'ensemble parvient à être relativement contemporain.

    La fabrication :

    J'ai conçu ma maquette sur un logiciel illustrator, en vectoriel, de façon à pouvoir le découper sur une machine de découpe vinyl et flex.

    Le flex se présente en bobine, il ressemble à une fine couche de caoutchouc (teinté dans la masse) à plat "contrecollé" sur un film transparent rodoïde. Une fois découpé, j'échenille le flex (je retire la matière en trop), place ma feuille ainsi obtenue à l'envers (coté colle sur textile, d'où une découpe en miroir) sur la presse à chaud (réglée en température et temps) et hop, il n'a plu qu'à retirer le support de transfert (rodoïde). Comme vous pouvez le voir sur la photo, la matière ainsi pressée épouse les mailles du textile. Tenue dans le temps garantie.

    Et voilà mon polo était tout décoré !

    A+


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  • Bonjour,

    Voici une nouvelle créa sans prétention... Après une très brève recherche sur le net concernant les requins, j'ai vite constaté qu'il existait peu de modèle sympa de ce genre de panneau, vous savez le truc jaune qui en Australie vous dit : "Attention, ça mord fort !"

    Pour une fois, j'avais un peu de temps devant moi, ce qui m'as permis de tracer ce dessin vectoriel, ainsi que de monter une maquette vite fait. Les idées de composition sont venues très rapidement : des bandes en haut en bas façon "Danger zone", la forme générale telle que les pictogrammes habituels de sécurité, une police Impact pour garder l'aspect signalétique, mon poisson "Betta Mastoque" et hop, le tour était joué.

     

    Shark no swimming

     

    Le fichier de base est désormais disponible à ce lien : http://fr.fotolia.com/id/67924361
    Sachant que si un jour, elle évite à quelques gens de se faire croquer, ce sera déjà bien !

    Donc si vous connaissez quelqu'un qui aurait besoin de ce type de panneau, on ne sait jamais, n'hésitez pas à me contacter, je vous mettrais en relation avec un imprimeur pour la réalisation.

    Voici un aperçu rapide de mon dessin vectoriel de base, tout simple, on croirait presque un truc sorti de Tintin (vous savez le mythique sous-marin), en moins chatouillant, forcément...

     

    Créations pour baigneurs en eaux chaudes !

     

    N'hésitez pas à me laisser un commentaire, histoire de me dire ce que vous pensez de ce petit travail, ce sera un plaisir de vous lire et de répondre à vos éventuelles questions.

    A+


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  • Bonjour,

    Dans mes archives, j'ai constaté que d'autres dessins du genre n'avait pas été mis sur le blog.

    J'ai donc l'occasion de vous les présenter aujourd'hui... Ces esquisses ont été faites sur le vif aux Beaux Arts de Rouen. Et oui, évidemment, comment faire ce type d'étude sans passer par cette étape mythique ! Qui imaginerait l'Ecole des Beaux Arts sans cours de nu ?! 

    Comment ça se passe ?

    Imaginez une salle carré avec un grand plateau au milieu sur lequel se place le modèle, un professeur qui se balade d'un dessinateur à un autre, prodiguant des conseils... Pas sur l'anatomie, mais sur les proportions, les techniques éventuelles pour y remédier, la façon d'aborder les formes.

    Jusque là, beaucoup se diront "Cela doit être vachement érotique" d'avoir des personnes dénudées à dessiner... Certains d'entre vous plongeront vite vers les fantasmes les plus fous...

    Sauf que le modèle doit tenir des poses sans bouger pendant 1, 5, 10 voir 15 minutes. Autrement dit boujour les crampes, quelle prouesse "athlétique" selon les poses prises. Lors du dessin, progressivement vous pouvez percevoir ce que ressent le modèle lorsque les muscles fatiguent. Le modèle se bat, contre ses douleurs, un perpétuel combat intérieur pour garder la pose, pour que votre crayon puisse continuer son ouvrage... Un respect s'impose donc très vite.

    De plus, lorsque le modèle arrive, avec l'habitude, il y a comme une barrière mentale qui se dresse, votre oeil devient très vite analytique, vous décortiquez les formes et mettez déjà en place l'ordre dans lequel vous allez placer vos traits, mentalement, le croquis se met en place très rapidement. Pas de place aux effusions !

    La durée de la pose fera que l'on s'attardera ou pas sur tel ou tels détails. La montre vous met également la pression. Vous n'aurez plus alors que la soif du travail accompli, et le temps passe très vite. Comme vous pouvez donc volontiers le comprendre, cela ne laisse pas l'esprit tergiverser vers n'importe quelle lubie érotique.

    Pour ma part, n'ayant pas vraiment reçu de conseil du professeur sur le plan technique, cela restait un très bon entrainement, tant pour la rapidité d'exécution, que pour le fait de bien analyser la morphologie de personnes différentes, ce qui sera un atout pour mes personnages de BD.

    Ces dessins me paraissent aussi très révélateurs, j'y constate que j'ai toujours eu le souci du détail, la volonté d'approfondir les choses, l'envie de représenter au plus juste. Cependant j'y vois aussi des défauts de l'époque : le trait est trop figé, trop précis, on sent que "je ne me lâche pas" au sens artistique.

    Voici mes quelques dessins dit de "modèle vivant" ajoutés dans l'album concerné :

     

    Nu 06

     

    Nu 07

     

    Nu 08

     

    Nu 09

     

    Nu 10

     

    Libre à vous de me laisser un commentaire, pour me dire ce que vous pensez de ce type de dessins, de faire part de vos expériences, ou de la réflexion que cela provoque chez vous. Peut être avez vous des questions auxquelles je pourrais répondre ?

    A+


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